Les films japonais primés aux Oscars

Consécration ultime dans le monde du cinéma, cette cérémonie date de 1929. C’est la plus ancienne cérémonie mondiale de récompenses dans le monde du divertissement. Si l’édition 2022 s’est révélée pour le moins… mouvementée, le cinéma japonais a eu droit à un nouveau moment de gloire. En effet, le film « Drive my car » de Ryusuke Hamaguchi a remporté le prix du meilleur film international. L’occasion de découvrir la liste des films japonais primés.

A noter : le prix du meilleur film en langue étrangère (aujourd’hui « meilleur film international ») n’existe que depuis 1956. Entre 1947 et 1955, un Oscar d’honneur récompensait les films étrangers. Ce préambule est important car 3 films japonais ont reçu cette récompense durant cette période. Après cela, seuls 3 films japonais (dont 1 faisant partie de la catégorie des films d’animation) ont remporté la fameuse statuette.

Rashomon de Akira Kurosawa (Oscar d’honneur 1951)

Kyoto, au Xe siècle. Sous le portique d’un vieux temple en ruines, Rashômon, trois hommes s’abritent de la pluie. Les guerres et les famines font rage. Pourtant, un jeune moine et un vieux bûcheron sont plus terrifiés encore par le procès auquel ils viennent d’assister. Ils sont si troublés qu’ils vont obliger le troisième voyageur à écouter le récit de ce procès : celui d’un célèbre bandit accusé d’avoir violé une jeune femme et tué son mari, un samouraï. Le drame a eu lieu dans la forêt à l’orée de laquelle est situé le portique de Rashômon. L’histoire est simple : Qui a tué le mari ? Le bandit Tajomaru, la femme, un bûcheron qui passait ou le mari lui-même qui se serait suicidé ? Autant d’hypothèses vraisemblables. Mais les dépositions des témoins devant le tribunal apportent à chaque fois une version différente du drame, et la vérité ne percera qu’après de nouvelles révélations surprenantes… (Source : Allocine)

La porte de l’enfer de Teinosuke Kinugasa (Oscar d’honneur 1954)

Au XIIe siècle, alors que le Japon traverse une guerre civile, la belle servante Kesa est utilisée pour détourner l’attention des rebelles de la famille impériale. L’un des samouraïs qui composent son escorte tombe amoureux d’elle, au point de demander sa main. Mais Kesa est déjà mariée… (Source : Allocine)

La légende de Musashi de Hiroshi Inagaki (Oscar d’honneur 1955)

Japon, 1600. Jeune homme fruste rejeté par les siens, Takezo rêve de devenir samouraï pour recueillir gloire et honneurs. Avec son ami Matahachi, il part au combat mais se retrouve rapidement du côté des vaincus. Contraints de fuir, les deux hommes trouvent refuge chez la veuve Oko et sa fille Akemi. Alors que Matahachi décide de rester auprès d’elles, abandonnant sa promise Otsu, Takezo retourne seul au village où il sera très mal accueilli… (Source : Allocine)

Le voyage de Chihiro de Hayao Miyazaki (Meilleur film d’animation 2003)

Chihiro, une fillette de 10 ans, est en route vers sa nouvelle demeure en compagnie de ses parents. Au cours du voyage, la famille fait une halte dans un parc à thème qui leur paraît délabré. Lors de la visite, les parents s’arrêtent dans un des bâtiments pour déguster quelques mets très appétissants, apparus comme par enchantement. Hélas cette nourriture les transforme en porcs. Prise de panique, Chihiro s’enfuit et se retrouve seule dans cet univers fantasmagorique ; elle rencontre alors l’énigmatique Haku, son seul allié dans cette terrible épreuve… (Source : Allocine)

Departures de Yojiro Takita (Meilleur film en langue étrangère 2009)

Dans une province rurale du nord du Japon, à Yamagata, où Daigo Kobayashi retourne avec son épouse, après l’éclatement de l’orchestre dans lequel il jouait depuis des années à Tokyo. Daigo répond à une annonce pour un emploi « d’aide aux départs », imaginant avoir affaire à une agence de voyages. L’ancien violoncelliste s’aperçoit qu’il s’agit en réalité d’une entreprise de pompes funèbres, mais accepte l’emploi par nécessité financière. Plongé dans ce monde peu connu, il va découvrir les rites funéraires, tout en cachant à sa femme sa nouvelle activité, en grande partie taboue au Japon. (Source : Allocine)

Drive my car de Ryusuke Hamaguchi (Meilleur film international 2022)

Alors qu’il n’arrive toujours pas à se remettre d’un drame personnel, Yusuke Kafuku, acteur et metteur en scène de théâtre, accepte de monter Oncle Vania dans un festival, à Hiroshima. Il y fait la connaissance de Misaki, une jeune femme réservée qu’on lui a assignée comme chauffeur. Au fil des trajets, la sincérité croissante de leurs échanges les oblige à faire face à leur passé. (Source : Allocine)


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